Chers frères en Christ, chers hommes-adorateurs,
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Suite à quelques discussions avec des hommes-adorateurs, quelques-uns d’entre vous ont témoigné de leurs difficultés pour continuer à adorer dans le groupe, et songent à ne plus nous rejoindre lors de nos rencontres, à cause de l’aridité qu’ils ressentent face au Saint Sacrement.
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C’est réellement une grande joie que d’entendre cela !
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Depuis le début, nous insistons sur le fait que nos rencontres ne sont pas (exclusivement) sous le signe d’un temps de partage sympa, une sorte de « Club Med Catho » pour hommes, mais bel et bien sous celui du combat spirituel, pour la plus grande Gloire de Dieu et le salut du monde.
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Le combat que certains vivent en ce moment est un très très bon signe : le Seigneur nous appelle à aller plus loin, dans notre prière les uns pour les autres, et dans notre supplication pour la victoire. Il nous appelle devant Lui pour devenir des hommes, car c’est seulement face à Lui que l’homme chrétien peut se libérer de la vision que le monde transmet de la masculinité. Si vous ne ressentez rien devant le Saint Sacrement, n’oubliez pas cette phrase de Marthe Robin : « Aimer ce n’est pas sentir mais consentir« .
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C’est en effet une grâce que le Seigneur nous fait en nous montrant nos limites humaines, car c’est alors que nous pouvons le supplier, l’implorer de donner les forces nécessaires à notre Volonté pour l’adorer en esprit et en Vérité.
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C’est seulement en implorant le Seigneur que nous pourrons trouver la force de l’adorer, cette nécessité, cette priorité que décrit Benoit XVI.
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S’il est moins plaisant également de nous retrouver au niveau humain, cela doit aussi être une joie : nous pouvons entrer dans une véritable Charité les uns pour les autres, au delà du ressenti. L’homme-adorateur n’est pas là pour avoir des sentiments (s’ils sont là, tant mieux !), ni entretenir des susceptibilités, des rancunes, des vexations, mais pour AIMER, puisant à la source de l’Amour surnaturel de Jésus. C’est un combat que nous menons, pas des retrouvailles dans un salon de thé !
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Alors soyons joyeux aussi si nous avons les pieds de plomb pour nous retrouver, pour adorer, si nous avons désiré abandonner ce rendez-vous amoureux, car le Christ nous invite à un plus âpre combat spirituel !
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Quoi qu’il en soit, dans tous les combats, nous devons rester unis, nous serrer les coudes : s’il vous plait, si vous avez besoin d’aide, sollicitez-moi, sollicitons-nous les uns les autres, sollicitez vos curés. (c’est sûrement le moment de se décider à choisir un directeur spirituel). C’est normal et important de demander de l’aide durant le combat spirituel, nous avons besoin les uns des autres (devant une bonne bière ou un bon whisky, c’est encore mieux !).
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Si cela peut vous aider, une série d’articles sur le combat spirituel se trouve sur le site des hommes adorateurs.
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Priez pour moi, votre humble serviteur… j’en ai bien besoin pour tenir.
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Je vous dédicace à tous l’image ci-dessous… à très vite !
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Grégory
Merci Grégory!
Cela fait du bien de lire ça. On se sent moins seul dans le combat spirituel.
Avec joie ! Prions les uns pour les autres !
Le Seigneur est réellement présent avec nous durant l’adoration, il nous a dit, qu’il serait avec nous jusqu’à la fin du monde et qu’il convient de l’adorer en Esprit et en vérité. La sécheresse est tout à fait normale. Je suis pratiquant de kendo depuis 26 ans (6e dan) . Durant les moments d’entraînements les plus durs, sans m’en apercevoir, c’est à ce moment précis que je progressai le plus ! Ne vous, découragez surtout pas; Mon témoignage durant une adoration nocturne, après 9 heures d’adoration, je n’avais strictement rien ressenti, le désert total. À 6 heures du matin lorsque la Sœur a retiré le Saint Sacrement de ma vue, j’ai ressenti un vide absolu, plus rien, plus de présence. Je venais de m’apercevoir que pendant ces 9 heures le Seigneur était présent, si imperceptiblement, que je pensais à tort qu’il était absent. Il a fallu le retrait du Saint Sacrement pour m’en rendre pleinement compte ! Tenez bon.
Béni soit Dieu mon rocher qui instruit mes mains aux combats, mes doigts à la bataille, mon amour, ma forteresse,ma citadelle et mon libérateur, mon bouclier, en lui je m’abrite. Amin.